Avant Apres Apres

Génèse du projet

Jean-Claude Lacaille et les Corsaires d'Ango

 

Paul-Émile victor et Jean)Claude Lacaille (en arrière plan)

Ancien dessinateur des Chantiers de Normandie de Grand-Quevilly, Jean-Claude Lacaille est un grand connaisseur des expéditions polaires.

Passionné par la vie et l'œuvre de Jean-Baptiste Charcot depuis 1978, il accumule de nombreux documents concernant le célèbre explorateur français et son non moins célèbre bateau qui fit naufrage en 1936 à quelques dizaines nautiques de Reykjavík.

Sur les traces de Charcot, il se rend jusqu'en Antarctique et effectue plusieurs séjours en Islande.

En septembre 1986, il participe à l'exposition de Saint-Malo, puis à Paris, à l'occasion du cinquantenaire de la disparition du Pourquoi-pas ?.

En 1987, à partir de la collections de photographie de Jean-Claude Lacaille, une exposition permanente dédiée à Jean-Baptiste Charcot a été créée au musée maritime, fluvial et portuaire de Rouen. Cette exposition relate la vie de Jean-Baptiste Charcot et ses expéditions polaires avec le Français et le Pourquoi-pas ?.

De nombreuses photographies représentent le bateau à Rouen, et aussi aux pôles. Une maquette du Pourquoi-pas ? est présentées ainsi que deux superbes dioramas le représentant dans les eaux polaires et au mouillage.

 

 

À l'origine de la construction d'un cairn, par les scouts de Bonsecours sur lieu du naufrage, en hommage au commandant Charcot et à son équipage, le monument est inauguré par Madame Anne-Marie Vallin-Charcot et Monsieur l'Ambassadeur de France en Islande en juillet 1997.

En 2002 dans la cité de Jehan Ango, de retour d'une expédition en mer du Nord sur l'épave de la Combattante (destroyer des Forces Navales Françaises Libres coulé le 23 février 1945, qui notamment embarqua le Général De Gaulle le 14 juin 1944 pour le conduire à Courseulles, lors de son premier retour en France) René Tamarelle et ses compagnons de plongée écoutent attentivement les récits de leur ami Jean-Claude sur Charcot qui éveillent leur intérêt pour son navire.

Intarissable sur le sujet, il raconte avec luxe de détails l’histoire du ”Gentleman des pôles” et de son Pourquoi-pas ? jusqu’au jour funeste de leur disparition le 16 septembre 1936.

L'intérêt des plongeurs est grandissant concernant le lieu du naufrage, l'état de l'épave et son accès. Les contacts et les différents voyages en Islande permettent à Jean-Claude de donner les premiers éléments de réponses.

Les Corsaires d'Ango à la rencontre d'Emmanuel Gavillet

 

 

Émmanuel GavilletÉRené Tamarelle, Prisca Marester, Émmanuel Gavillet

En novembre 2002, René et Prisca Marester se rendent en Suisse pour rencontrer le plongeur et photographe fribourgeois Emmanuel Gavillet qui expose ses prises de vues faites en Scandinavie et notamment les magnifiques clichés qu'il a réalisés sur l'épave du Pourquoi pas ?.

L'idée d'aller plonger sur l'épave du Pourquoi-pas ? font son chemin.

 

 

Les Corsaires d'Ango au Pôle Sud

Les Corsaires d'Ango & Paul et Virginie : Voyage aux pays des manchots

 

Les corsaires d'Ango en Antarctique

Au début du printemps 2012, les Corsaires d'Ango, Stéphane Novick, Hélène, Prisca, René et Margot Tamarelle partent pour une expédition extraordinaire sur les traces de Jean-Baptiste Charcot et de plongées en Antarctique.

Extraordinaire car parmi l'équipe des Corsaire d'Ango, on compte Hélène Vallette, petite-nièce du grand explorateur Yves Vallette mais également Margot Tamarelle, petit bout de chou qui va faire ses premiers pas sur la banquise.

La logistique est lourde : Équipement de plongée pour eau froide (T° de l’air de +5°C à -10°C / T° de l’eau -1°C) mais également tout le nécessaire pour un bébé de de onze mois pour lequel rien ou presque n'est prévu à bord du bateau qui emmène les Corsaires au Pôle Sud. Cela va du change, à la nourriture, à trousse de médicaments jusqu'au lit pliant et au gilet de sauvetage.

 

Dimanche 18 mars 2012 : Paris-Buenos Aires

Conduit par M. Novick, René et Margot tamarelle, Prisca Marester, Hélène Vallette et Stéphane Novick partent de Bihorel à vers 17h30. Sur l'autoroute il n'y a pas pas d'embouteillage et arrivent à l'aéroport vers 19 heures.

Là les Corsaires d'Ango retrouvent Paul Poivert et Virgine Borel.

À23h20, l'avion quitte Paris pour un vol de nuit direct. L'équipe est disséminée dans l'avion et Virginnie se retrouve à côté de quelques Russes agités, son plus proche voisin étant une armoire à glace imbibé de whisky et dont l'humeur est également imbibée. Il sort de son sac une bouteille et la lui propose à plusieures reprises. Vu sa corpulence, Virginie se retrouve à moitié dans le couloir. En plus il joue aux cartes avec ses copains et ne veut donc pas leur monter son jeu, il empiète un max sur son "espace vital" ... Elle parvient à s'endormir, grâce au petit cachet miracle prescrit par son ami médecin... pour se réveiller un peu plus tard, parce que son voisin a réussi à faire tomber sur Ses jambes sa bouteille d'eau ouverte (heureusement que ce n'est pas celle de whisky !). À ce moment là, l'hotesse prend pitié d'elle et lui propose de changer de place... Oh oui, avec plaisir ! Merci beaucoup !

 

Lundi 19 mars 2012/12 : Buenos Aires - Ushuhaia

Fin de voyage tranquille et nous atterrisons à l'heure prévue à Buenos Aires. À 8h50 du matin, il fait déjà 25°.

Après les tracasseries administratives habituelles, récupération des bagages, nous sommes accueillis par un chauffeur et pris en charge pour un transfert à l'aéroport pour les vols domestiques, en bordure de l'estuaire du Rio de la Plata. Nous traversons donc la ville de Buenos. Il y beaucoup d'arbres, il semble qu'il n'y aie pas une seule rue sans arbre.

Après plusieures longues heures d'attente, nous embarquons à 15h00 l'avion pour encore 3 heures et demi de vol vers Ushuaïa, où nous attesrissons vers 18h30. La température extérieur est de 5°.

Un minibus nous attend pour nous conduire à notre hôtel, situé à environ à 7 kilomètres du centre ville d'Ushuhaia.

Juste avant le diner, Hélène et Virginie visite l'hôtel, trouvent la piscine et décidentde faire un "plouf" rapide. C'est une piscine dedans-dehors, l'eau est agréablement chaude et le contraste avec le vent froid du dehors est saisissant.

Au menu du diner à l'hôtel, les convives dégustent viandes et vins argentins.

 

Mardi 20 mars 2012 : Ushuhaia

Wiki : Ushuaïa, capitale de la province argentine la plus méridionale, la Terre de Feu, Antarctique et Îles de l'Atlantique Sud. Située au sud de la Grande Île de Terre de Feu en bordure de la baie éponyme, à proximité du canal Beagle et au sud-ouest de la province, dans le département d'Ushuaïa, la ville est considérée comme étant la plus australe du monde. Ushuaïa a une superficie de 9 390 km2 et comptait 56 825 habitants en 2010. Elle dispose d’un port en eaux profondes qui est le plus proche de l’Antarctique et est entourée par les monts Martial et Olivia et leurs vallées. Le nom de la ville vient de la langue indigène yagan (ou yamana) : ush (au fond) et wuaia (baie ou crique).

Ce matin je me réveille vers 7h30, en me disans qu'une petite baignade dans la piscine, suivie d'une séance de jaccuzi, devrait être bien venue. Hélène, ouvrant les rideaux de la chambre, propose une autre option : ballade. Le temps n'a pas l'air trop mal, profitons-en.

Le lendemain matin nous découvrons que l'hôtel est au bord de l'eau.

Donc, nous voilà parties pour un tour de quartier, en commançant par la plage. Ça moutonne, le vent est fort. Nous avons droit à un petit rayon de soleil. Les maisons sont assez grandes avec de larges baies vitrées face à la mer. Pas de volets, quelsques fois des rideaux. Nous voyons des quelques chiens de bonnes tailles enfermés dans des enclos. Tous les petits ont dù d'envoleravec le vent ! Des fleurs (massifs de marguerites) nous rapellent que nous sommes juste à la fin de l'été.

Après le petit déjeuner, check out puid taxi jusqu'à Ushuaïa, en deux groupes : Paul, Stéphane, Hélène et moi d'un côté, Prisca, René et Margot nous rejoindrons un peu plus tard. Quelques courses dans Ushuaïa : cartes postales,souvenirs, timbres, puis nous allons visiter le musée installé dans l'ancien bagne. Beaucoup de choses sur l'Antarctique et sur les expéditions, sympas.

Déjeuner dans un restaurant où moutons et poulets cuisent au feu de bois dans la vitrine. Puis retour à l'hôtel pour récupérer les bagages et embarquement sur le Plancius.

 

 

19h - 54°51.193 | S 68°03.694 W - Cap 108,6° - Vitesse 11,8 nœuds

Wiki : Le canal Beagle est un détroit séparant des îles de l'archipel de la Terre de Feu, à l'extrême sud de l'Amérique du Sud. Il sépare la Grande Île de Terre de Feu de plusieurs îles au sud.

Nous avons largué les amarres du quai d'Ushuaïa depuis 1 heure. Après l'installation de nos cabines respectives et visite des cabines de nos coéquipiers (René, Prisca et Margot sont installés dans une "suite", juste à côté de la cabine du Capitaine sur le pont 6). Nous sommes sur le pont 4, séance photos sur le bridge, briefing général dans le lounge.

Exercice de sécurité : le lounge se remplit de"life-jackets" oranges vifs, chacun répond à l'appel de son nom et après l'alerte d'abandon du navire, nous voilà digérés vers les canos de sauvetage. Il y en a 2, contenant chacun 60 personnes. Nous sommes 112 passagers à vord + 24 membres d'équipages, cherchez l'erreur ... Comme dit Paul, ils n'avaient qu'à être passagers, tant pis pour eux, ils sauteront à l'eau pour nourrir les requins.

Maintenant, nous attendons le briefing du Capitaine russe Levakov. Nous descendons le canal de Beagles, le plafond est bas. À gauche l'Argentine, à droite le Chili. Nous passerons bientôt devant Puerto William, ville la plus australe.

Le Capitaine nous annonce qu'en ce moment et pour le nuit, les conditions dans le passage du canal de Drake sont difficiles : 8 à 10 Beaufort, avec des creux de 12 mètres. Nous allons donc nous ancrer à l'abri au bout du canal de Beagles pour y passer la nuit ; les conditions devraient être meilleures demain après le petit déjeuner, des creux de 8 à 10 mètres ... Ça "moutonne". C'est le refrain depuis ce matin. Hélène regarde la mer avec inquiétude, et Paul et Stéphane ne font rien pour la rassurer, bien au contraire !

 

Mercredi 21 mars 2012 : Passage de Drake

Wiki : Le passage de Drake, également appelé détroit de Drake, est un large bras de mer qui sépare l'extrémité sud de l'Amérique du Sud et l'Antarctique, entre le cap Horn en Terre de Feu et les îles Shetland du Sud en Antarctique. Il relie l'océan Austral, le sud-est de l'océan Pacifique et le sud-ouest de l'océan Atlantique (mer de la Scotia). C'est une des zones maritimes qui connaît les pires conditions météorologiques. Le passage a été baptisé en l'honneur de l'explorateur et corsaire britannique du XVIe siècle Sir Francis Drake. Le passage, dont la largeur est d'environ 830 km (du cap Horn à l'île Bridgeman), constitue la plus courte distance entre l'Antarctique et les autres terres du monde.

Permier briefing de la matinée après un bon petit déjeuner. La nuit a été bonne pour tout le monde.

Nous levons l'ancre. Dans le passage de Drake, les vents sont annoncés à 25 noeuds (contre 45 noeuds cette nuit), donc ça se calme. Le baromètre remonte : 1003 mbars (contre 960 mbars hiers soir). Les consignes de sécurité sont répétées, des bouts sont attachés entre les poteaux pour servir de "mains courantes". Les protèges hublots de la salle de restaurants sont fermés. Faut dire que ça souffle fort dehors, et nous sommes encire dans le canal de Beagles...

Après la distribution des bottes, briefing pour les plongeurs. Permiers albatros. Tout à l'heures, des vols de cormorans et quelques rayons de soleil !

11h10 - 55°14'313 S | 66°15'043 W - Cap 146,8° - Vitesse 7,6 nœuds - Pression 1004 mbars

Au déjeuner les rangs sont clairsemés. Hézlène est restéedans la cabine. Prisca fait une apparition rapide. Les hublots calfeutrés nous empèchent de voir la mer et ce n'est pas fait pour améliorer les choses. Une vague "scélérate" envoie Paul et Claude (un plongeur Suisse) au tapis, avec fauteuil et assiette. Quelques autres suiveront, mais ils s'accrocheront à la table ! Nous n'attendons pas les desserts et pendant que les garçons partent faire la sieste, je remonte dans le lounge où j'ai vu sur la mer et les vagues, il me semble que mon estomac reste mieux accroché.

20h - 56°32'994 S | 65°59'262 W - Cap 186,7° - Vitesse 9,9 nœuds

Après-midi tranquille dans le lounge. Hélène reste couchée, Paul va faire la sieste. Avec Stéphane, nous assistons à une explication sur le climat antarctique intéressante. Les prévisons météo sont bonnes, en tout cas au niveau du vent. On devrait gentillement decendre jusqu'à 10 nds en descendant vers le sud. L'explication dur l'environnement est repoussées à demain, sans doute pour que le public soit plus nombreux. Nous nous retrouvons au diner, René et moi, nous compagnons ayant déclarés forfait. Et là, il est presque 21h et je suis la seule de l'équipe encore debout.

 

Jeudi 22 mars 2012

La nuit a été agitée. Les vagues arrivaient par le côté et le bateau roulait, nous aussi dans les bannettes. Un peu plus de monde au petit déjeuner qu'au diner hier soir.

Nous continuons notre route vers le sud. Effectivement, le vent s'est calmé mais les vagues sont encore forte et le roulis rend les déplacements chaotiques. Cet après-midi, stage de poker "faces-up", pour René, Stéphane et Virginie, avec Paul comme professeur.

La journée est rythmée par les explications données par les membres de l'équipe : sur le climat, sur la glace, sur la chaine alimentaire, sur l'histoire de la découvertede la péninsule antarctique, sur les oiseaux, tout cela en anglais bien sûr. J'ai dul mal avec l'anglais des Australien, je ne comprens pas tout...

Arrivée prévue demain matin. Plongée pour Prisca, Hélène, Stéphane et Paul ; ballade à terre pour René, Margot et Virginie

22h : 60°10'721 S | 61°18'541 W - Cap 161,9° - Vitesse : 13,2 nœuds

 

Vendredi 23 mars 2012 : Haut Antarctique & Archipel des Shetland du Sud

Wiki : Les îles Aitcho est un archipel de l'Antarctique, appartenant aux îles Shetland du Sud composé d’îles et d’îlots : île Barrientos, île Bilyana, île Cecilia (nommée Isla Torre par le Chili), île Emeline, île Jorge, île Kilifarevo, île Pasarel, île Riksa.

Lever de soleil superbe. En face de nous, des montagnes enneigées surgissent de l'océan. Une nuée d'oiseaux accompagne quelques baleines de Minke qui nous font un joli spectacle d'accueil.

1er mouillage : île Barrientos (Barriento Island : entre Robert Island et Greenwich Island) - 62°24'215 S | 59°43'878 W

Ballade sur l'île : Manchots à jugulaires (chinstrap penguins) - Manchots papous (Gerboo penguins) - Otaries - Phoques de Wendell - Skuas - Eléphants de mer

 

Samedi 24 mars 2012 :

64°40'540 S | 62°37'425 W

1) Île de Cuverville

Wiki : L'île de Cuverville, aussi appelée île de Cavelier de Cuverville, est une île située sur le canal Errera entre la péninsule Arctowski et la partie nord de l'île Rongé, sur la côte occidentale de la Terre de Graham, en Antarctique. L'île Cuverville a été découverte par l'expédition Antarctique belge de 1897-1899, menée par Adrien de Gerlache de Gomery, qui l'a nommée en l'honneur de Jules de Cuverville (1834-1912), amiral et un homme politique français. L'île de Cuverville abrite une grande colonie de manchots papous.

Ballade en zod.(avec Andrew) pour voir les baleines à bosses (humpack whales) -> Photos sous-marines d'Hélène. + ballade à terre : Manchots papous , otaries, skuas.

2) Neko Harbour

Wiki : Neko Harbor est un chenal de la Péninsule Antarctique sur la Baie Andvord, situé sur la côte ouest de la Terre de Graham. Neko Harbor a été découvert par l'explorateur belge Adrien de Gerlache au début du XXe siècle. Le chenal a été nommé le Néko en mémoire d'un bateau usine norvégien du même nom qui opérait dans cette zone entre 1911-1912 et 1923-1924.

Hike sur le glacier avec Stéphane et Hélène (+doudous + pingouins) + ballade en zod (Ivan) avec Stéphane : baleines à bosses. On a failli se faire coincer par les glaces. René et Paul plongent sous l'iceberg.

Après la plongée, Paul, Claude et moi prenons un zodiac pour aller à terre. En débarquant une colonie de manchots nous accueille en défillant en file indienne. Nous nous renseignons auprès du chef d'expé. sur le chemin à prendre pour gravir le glacier. Avec sa courtoisie habituelle, il nous répond qu'il n'y a plus le temps d'exploer le glacier et qu'il faut rester sur la plage. En insistant un peu, nous obtenons l'autorisation de monter à hauteur des dernières personnes et de redescendre avec eux.

 

Dimanche 25/ mars 2012 : Canal de Lemaire

1) Pléneau Island : 65°05'619 S | 64°02'813 W

Wiki : L’île Pléneau est un île de 1,5 km de long, située au sud-ouest de l’île Booth dans l’archipel Wilhelm au large de la péninsule Antarctique. Découverte par la première expédition française en Antarctique conduite par Jean-Baptiste Charcot, qui s’est déroulée du 31 août 1903 au 4 mars 1905, celui-ci l’a nommé en l’honneur de Paul Pléneau, photographe de l’expédition.

Stéphane, Paul et Prisca plongent avec les léopards.

Le site est magnifique et le temps superbe. Avant de plonger, Johan nous prospose de faire du snorkeling pour voir les léopards. Je chasse mes palmes et rejoins les autres plongeurs qui se sont mis à l'eau. Stéphane et Paul préfère attendre la plongée. Juste le temps d'admirer ses phoques et je rejoins le zodiac pour donner l'unique tuba à bord à Claude. Dès la mise à l'eau, un léopard vers nous. Nous l'observons, puis Stéphane et moi décidons de poursuivre la plongée, laissant Paul les filmer (!). Les fonds n'offre pas beaucoup d'intéret. Je lève la tête pour voir un mini iceberg ; Stéphane me propse de passer en dessous mais je décline l'invation. Nous poursuivons tranquillement notre plonger lorsque je sens que me détendeur commence à fuser. A peine le temps de prendre mon octopus que le débit d'air devient incontrolable. Sur les conseils de René et Paul, je tente de pincer le flexible, sans succès, en plus, je suis entrainée à la surface. Stéphane me rattrappe par la jambe et tente a son tour de plier le flexible. La "fuite"est arrêtée mais la réserve d'air a été bien entamée. Nous décidons de poursuivre pendant quelques minutes jusqu'à l'atteinte des 50 bars. Sur le Zod. Johan nous demande où est notre "buddy". Nous lui répondons que nous l'avons laissé filmer tranquillement les léopards ; le Divemaster n'a pas trop apprécié et Paul s'est pris une remarque quand il est remonté (!) .

Ballade en zodiac avec Andrew : Icebergs, phoques, léopard, manchots papous, stenes, monuments de Charcot (cairn). Ballade sur l'île de pléneau avec Hélène : manchots papous (photos des kayaks).

 

2) Île de Wierke / Port Lorkroy : 64°49'510 S | 63°30'649 W

Wiki : Port Lockroy se localise sur la petite île Goudier (moins de 1 km de long et de large), entre Flag Point et Lécuyer Point, à l'ouest de la côte de l'île Wiencke, dans l'archipel Palmer. Découverte et nommée lors la première expédition de 1903-1905 au Pôle sud de Jean-Baptiste, en l'honneur d'Edouard Lockroy (1838-1913), ministre français de la Marine et, notamment, et beau-père de Jean-Baptiste Charcot.

Hélène plonge avec René sur l'autre île => Ossements de baleines.

Visite de la base-musée britannique de Port Lockroy. -> Photos corsaires d'Ango. En route sur le zodiac avec une petite Margot toute emmitouflée, nous retrouvons nos compagnons pour une photo des Corsaires d'Ango sur les terres de l'Antarctique. Nous visitons l'ancienne base.

 

Lundi 26 mars 2012

Île de la Déception : 62°59'036 S | 60°33'579 W

Wiki : L’île de la Déception est une île de l'archipel des îles Shetland du Sud, dans l'océan Austral, située à 120 km au nord de la péninsule Antarctique. Les seuls lieux habités sont des bases de recherche scientifique dépendantes des forces armées argentines et espagnoles. L'île est connue pour sa baie, Port Foster, l'une des plus protégées des vents et de la houle de l'océan Austral, et pour son volcan, dont les dernières éruptions, en 1967 et 1969, infligèrent beaucoup de dégâts aux bases scientifiques. Toutefois, il est un refuge populaire des marins depuis le début du XIXe siècle ; ils y attendaient la fin des tempêtes et le passage des icebergs. Il fut d'abord utilisé par des chasseurs de phoque, puis en 1906 une entreprise de chasse à la baleine norvégienne-chilienne commença à l'utiliser en tant que base pour l'un de ses navires-usine, le Gobernador Bories. D'autres entreprises firent de même ; en 1914, 13 navires y étaient basés. On n'y traitait pas le spermaceti, qui se faisait sur les navires, mais on y prenait les carcasses pour y extraire l'huile de baleine dans de grandes chaudières, stockée ensuite dans des citernes de fer. Le prix de l'huile de baleine baissa pendant la Grande Dépression, rendant la station sur l'île non rentable ; elle fut donc abandonnée en 1931. Des avancées technologiques rendirent les stations de traitement des carcasses sur terre ferme obsolètes, donc elles ne furent plus réoccupées. Quarante-cinq hommes furent enterrés dans le cimetière de l'île, mais celui-ci fut recouvert par la lave lors de l'éruption de 1969. Les seuls indices de la station baleinière sont les chaudières rouillées et quelques citernes. Parmi les autres ruines de la baie des Baleiniers sont un vieux hangar aérien, et la base scientifique britannique, Biscoe House, dont le centre fut détruit par l'éruption du 23 février 1969. Le volcan étant jugé trop dangereux pour y installer de nouvelles stations, il n'en reste plus que deux, utilisées seulement en été : Gabriel de Castille (Espagne), et Decepción (Argentine). L'île de la Déception abrite plusieurs colonies de manchots à jugulaire. Baily Head, sur la côte ouest, possède la plus grande colonie de ces manchots.

 

Visite de la base, montée sur la colline dans les nuages. Beaucoup d'otaries, skuas. Le temps est couvert, voire brumeux. Pendant que je fait la grasse matinée avec margot, René part en excursion sur Deception Island.

Une question mystère nous attend au lounge pour nous faire deviner la fonction d'une installation situé en bordure de plage. Very easy pour René : une barge flottante pour réparer les hélices et autres dommages. Et les vainqueurs sont ... les corsaires d'Ango (avec d'autres personnes que l'on soupçonnent avoir écouté la réponse pendant le retour en zodiac !)

Départ après le déjeuner.

Après-midi : conférence de Delphine sur les phoques

 

Mardi 27 mars 2012 : Passage de Drake

9h - 59°19'496 S | 60°04'199 W - Cap 354,9° - Vitesse 12,2 nds

Conférence de Ivan sur la pêche en Antarctique.

Quizz général par équipe. Bien que motivés et accompagnées par Alicia les corsaires d'ango n'ont pas brillé : Score moyen dans la première manche (6/10), un peu mieux dans la seconde partie (7/10) et la catastrophe dans la troisième manche (0,5/1à) soit un résultat final de 13,5/20 ...

22h - 57°17'010 S | 61°46°739 W - Cap 308,4° - Vitesse 10,5 nds

Mercredi 28 mars 2012

7h15 - 56°15'780 S | 64°01'572 W - Cap : 310,1° - Vitesse 11,1 nds

Nouvelle et dernière journée de navigation. La nuit a été un peu agitée : Margot a dormi avec nous et a roulé dans le lit toute la nuit au rythme des vagues. Après le petit déjeuner, conférence sur la plongée scientifique. Le repas s'est déroulé au gré de grosses vague et un temps couvert.

La fin du séjour en Antarctique se fait sentir : Règlement des boissons et des divers achats après le déjeuner et restitution des bottes dans l'aprè-midi. Nous approchons des cotes, les oiseaux nous accompagnent et le soleil pointe timidement son nez.

 

Jeudi 29 mars 2012 : Ushuhaia - Buenos Aires

 

Vendredi 30 mars 2012 : Buenos Aires

 

Samedi 31 mars 2012 : Buenos Aires

 

Dimanche 1er avril 2012 : Buenos Aires

 

Lundi 2 avril 2012 : Buenos Aires

Départ pour Paris

 

Mardi 3 avril 2012 : Paris

Arrivée à Paris

Pour les Corsaires d'Ango, l'expédition est une totale réussite.

Il est intérressant de noter que quelques jours plus tard, le 9 avril 2012, la croisière du M/V Plancius qui relie Ushuaia à Ascension est interrompue. Parti d'Argentine 10 jours auparavant, le navire d’expédition M/V Plancius avec ses 73 passagers et 42 membres d’équipage sont bloqués, dans une baie de l’Atlantique Sud, en raison d’un problème moteur.

Bien que le navire dispose d’une énergie minimale et peut-être dirigé, toutefois, cela s’avère insuffisant pour les eaux de l’Atlantique Sud. Le navire devant être réparé sur place ou remorqué est mis à l'abri à la station de recherche britannique King Edward Point, non loin l'ancienne station baleinière de Grytviken, dans la baie nord-est de Cumberland en Géorgie du Sud.

Parti le 12 avril de Mar del Plata (Argentine), un remorqueur est arrivé le 17 avril. Ler emorquage est effectué le lendemain après le transfert des passagers sur le M/V Ushuaia le 18 avril pour un retour à Montevideo (Uruguay) le 24 avril.

 

 

Ornement

 

De retour en Normandie retour, René Tamarelle relance le projet de plonger sur l'épave du Pourquoi-pas ? et de passe à la vitesse supérieure en montant une grande expédition sur les traces de Jean-Baptiste Charcot .

Avec la complicité de Jean-Claude, René s’empare du projet, se documente très précisément sur Charcot et le Pourquoi-pas ?, prend de multiples contacts, notamment auprès de Madame Anne-Marie Vallin-Charcot, petite-fille du navigateur.

René prend contact avec la personne incontournable en Islande pour plonger sur le Pourquoi-pas ? : Svanur Steinarsson.

Les parents de Svanur ont racheté dans les années quarante la ferme qui bordent les rivages de Straumfjörður en face du récif Hnokki qui fût fatal au navire de Charcot. Devenu en quelque sorte le gardien de l'épave, Svanur un grand connaisseur du Pourquoi-pas ? et il a emmené plusieurs plongeurs sur l'épave.

René commence à constituer une équipe et à organiser les préparatifs de la mission en Islande avec un séjour de reconnaissance de 3 jours pour un repérer précisément les lieux et vérifier la faisabilité du projet.

 

 

 

 

Avant Apres Apres

 

 

Avant Apres