Avant Apres Apres

Plongées sur le Pourquoi-pas ?

Lundi 1er juillet 2013 : Paris - Keflavík

Malgé les problèmes d'organisation engendrés par le rachat de la compagnie aérienne islandaise mais résolus quelques temps auparavant par René, les membres de l'expédition se retrouvent à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Au moment de l'enregistrement, ils rencontrent une équipe de France 3 Littoral, constituée d'une réalisatrice et un cameraman terrestre, venue se greffer fin juin à l'expédition pour le tournage d'un documentaire de 26 minutes.

 

Aéroport

 

 

Après un enregistrement "sportif" au cours duquel il a fallu jongler avec les bagages pour gérer les excédents, Hélène , Gérard, Jacques et les familles Tamarelle (René, Prisca et Margot, 2 ans et demi), Cannessant (Pascal, Hélène et Salomé, 4 ans), et Joncheray (Jean-Pierre, Anne et Aurore, 11 ans et demi) s'envolent à 12h45 à destination de la terre de feu et de glace.

À 14h15, heure locale) l'airbus de la compagnie Wow Air se pose sur la piste de l’aéroport international de Keflavík, bordée de lupins violets en pleine floraison, au milieu d'un terre volcanique. L’air est vif, et bien que se soit été, la température n’est que de 13°C. Les nombreux bagages sont récupérés et difficilement chargés dans les trois petits 4x4 Suzuki.

 

 

Avant de prendre la route vers le nord de l'île, le groupe fait un détour par le musée Charcot de Sandgerði, situé à quelques minutes de l’aéroport, pour y remettre un quart ayant appartenu à l’un des marins du Pourquoi-pas ?, ainsi que la médaille commémorative du centenaire du retour du Pourquoi-pas ? à Rouen.

Malheureusement ils arrivent trop tard et le musée est fermé. Ils devront donc se contenter de confier les reliques aux occupants du magasin d'à côté, avec leur promesse de remettre les pièces au musée.

 

Blue lagoon

Puis, maillot, serviettes, bouée et appareil photo étanche à portée de main, ils reprennent la route en direction de la station thermale de la péninsule de Reykjanes pour une halte au Blue Lagoon. Dans une zone volcanique, au milieu des champs de lave et de lichen, l'environnement est quasi-lunaire s'il n'y avait pas ces points d'eaux de couleur bleu turquoise laiteux.

Tandis que petits et grands se régalent des eaux chaudes, des boues de silices, du sauna et hammam, des bains bouillonnants et autres chutes d’eau toutes aussi ludiques que bienfaisantes ; une intuition fait à René passer un coup de téléphone à l'hôtel où ils sont attendus le soir même.

Grand bien lui a pris car son interlocuteur l'informe qu'il n'est pas possible pour eux de dîner ce soir ... ni les soirs suivants. L'hôtel ayant lui aussi changé de propriétaire ne fait plus restauration !

 

Reataurent Café Paris

 

 

Après ces deux heures de détente, le temps est venu d'aller à Reykjavík pour récupérer du matériel resté sur La Pensée et chercher un lieu de restauration. c'est qu'ils se restaurent.

Après avoir dîner au Café Paris, l'équipe traverse la capitale islandaise, où les montagnes avoisinantes avec leurs sommets enneigés se découpent franchement sur un ciel bleu et clair, et rallie leur hôtel non loin de Borganes.

 

 

 

Hotel Brú

 

 

 

Tard dans la soirée, après 1 heure de route, ils arrivent à l'hôtel Brú situéà 250 mètres de la route n°1.

À cette période de l'année il fait jour 22 heures sur 24.

Les environs sont magnifiques : entre montagne d’un côté et mer de l’autre, l'hôtel est situé au pied de Hafnarfjal et face au Borgarfjörður.

 

 

 

 

À l’écart de la ville qui se dessine au loin sur l'autre rive, les corsaires d'Ango prennent leur quartier pour une semaine.

 

Borgarnes

Mardi 2 juillet : Plongée sur l'épave du Pourquoi-pas ?

C'est le lendemain matin que Svanur Steinarson et son épouse Elfa Hauksdóttir qui l'accompagne retrouvent l'équipe à l'hôtel.

En réunion préparoire, les membres sont informés sur l'organisation des journées de plongée pour que rien n’est laissé au hasard. Et après un rappel de la situation de l'épave, les rôles de chacun et les résultats attendus sont exposés. À l'appui du discours, une documentation conséquente apportée par René est mise à disposition du groupe (plans, articles, livres, photographies) pour être consultée en permanence pendant toute l'expédition.

 

René, Svanur et Helfa

 

La zone de plongée n’est à l’abri d’aucun vent. L'accès à l'épave et la visibilité dans l'eau sont dépendants des conditions climatiques. L'acheminement sur la zone de plongée, géré par Svanur, se fera en fonction de la météo pour garantir des conditions d'accès sécurisés sur l'épave. Compte-tenu de la distance entre l'hôtel et le site de plongée, il est prévu de rester sur place pour la pause déjeuner en pique-niquant le midi à Straumfjörður.

Le Pourquoi-pas ? a sombré à environ 1 500 mètres au sud du rivage de la presqu’île de Straumfjörður, dans une zone rocheuse près du récif Hnokki. L'épave repose sur une zone hauts-fonds à faible ensablement à environ 12 mètres de profondeur. Les parties en bois de la coque, ainsi que les superstructures, ont disparu. Il ne reste que les gros éléments en métal bien visibles selon les schémas établis par Jean-Yves Blot et par Svanur par la suite. Les vestiges, dispersés sur une surface estimée de 20 x 60 mètres, peuvent être dissimulés par la flore constituée d'une quantité plus ou moins importantes de laminaires nordiques dont la taille et la densité peuvent rendre la prospection difficile, comme cela a pu être le cas en 1984.

Aussi, les gros éléments stables serviront de points fixes pour l’établissement d’un relevé topographique de l’ensemble du gisement par les plongeurs. Les images sous-marines tournées par les caméras de Jacques et Pascal apporteront une vision dynamique de l'épave. Comme convenu avec le Cultural Heritage Agency of Iceland, il n’y aura aucun prélèvement d’objet.

 

Docuemens de travail

Les plongées doivent permettre d'établir état des lieux précis illustré par des plans et des vues sous-marines. Chaque plongée fera l'objet d'un compte-rendu par les plongeurs. Les observations, notes et relevés des plongeurs seront consignés pour l'élaboration du rapport scientifique par Jean-Pierre.

 

Straumfjörður

 

Une partie de l'équipe se rend à Straumfjörður. Dans le grand hangar, l’intensité du moment est palpable malgré les bons mots de plaisanterie des uns et des autres. Chacun s’équipe charge le matériel de plongée sur la remorque du 4x4 de Svanur et rejoint le petit port où nous attendent les trois embarcations : Haffrúin et 2 bateaux pneumatiques semi-rigides.

Équipés de décamètres, fils d'Ariane, ardoises et caméras sous-marines pour inventorier l'épave, les plongeurs montent dans les semi-rigides pour rejoindre un peu plus loin, à la rame, le bateau de Svanur. Une vingtaine de minutes plus tard toute l'équipe de plongeurs de la journée est à bord et les amarres sont larguées pour une traversée de quelques miles.

 

 

 

Sur zone non loin du récif de Hnokki, dans un paysage grandiose, l’instant est solennel pour les plongeurs. Leurs sentiments se partagent entre excitation, appréhension, recueillement, impatience, interrogation, envie, ... Après des mois de préparation par René, tous ont conscience du privilège de se trouver en ces lieux. C'est le moment pour eux de plonger dans des eaux froides et inconnues, au bout du monde, à la rencontre de l’histoire d’une tragédie.

 

Hnokki

Pour cette première journée de plongée, les conditions sont correctes en surface. Il n'y a pas trop de houle malgré la pluie et le vent.

 

Savanur Steinarnasson

 

 

Svanur commence les manœuvres de positionnement. Une première palanquée s'immerge pour baliser l’épave, puis, une à une, les palanquées se mettent à l'eau.

Afin de s'assurer du bon déroulement de cette première journée de plongée de l'expédition René reste avec Svanur pour assurer la sécurité en surface.

 

 

 

 

 

 

Tandis que la majeure partie de l'équipe s'immerge, Prisca et Hélène, restée ce jour à l'hôtel pour garder les 3 enfants, prennent la direction de Borganes.

*** Piscine - Cheval - Helfa ***

Première plongée

Mercredi 3 juillet

*** Plongée prisca et Hélène***

Deuxième polgée

 

Jeudi 4 juillet

Lors la troisième plongée, Hélène et pascal ont déposé sur l'épave la médaille commémorative du centenaire du retour du Pourquoi-Pas ? à Rouen, en mémoire du temps glorieux du navire et de ses marins !

Se sera également l'occasion pour eux d'honorer la mémoire des disparus.

 

Les Corsaires d'Ango sur les traces du Pourquoi-pas ? - Jullet 2013
Images et montage de Pascal Cannessant ©Corsaires d'Ango

 

Troisième plongée

Troisième plongée

Repas chezSvanur et Helva

Vendredi 5 juillet

Les conditions météo devenant extrêmement difficiles du fait d’un vent particulièrement violent et d’une mer très formée. Néanmoins, nous aurons été plus chanceux que certains de nos prédécesseurs. La moisson de données étant assez conséquente.

Après-midi : Ambassadeur

Samedi 6 juillet :

excursions

Le parlement


Dimanche 7 juillet

Reykjavík pour la découverte de la ville et le rapprochement de l’aéroport de Keflavík.
Nuit à l’hôtel à Keflavík à 5 minutes de l’aéroport.

Lundi 8 juillet :

Retour : Enregistrement à 4h40 du matin et décollage à 6h40 - Arrivée à CdG vers midi le lundi 8 juillet

 

 

 

 

Avant Apres Apres

 

 

Avant Apres