Le naufrage du Pourquoi-pas ?, le 16 septembre 1936 sur les écueils de la côte islandaise, fait entrer dans l'histoire une des plus belles, des plus nobles figures qui aient illustré la science géographique, océanographique et l'exploration polaire. Les explorateurs des régions glacées, quels qu'ils soient, s'accordent à saluer en Jean-Baptiste Charcot l'un des plus grands d'entre eux pour sa science, son courage et son extraordinaire bonté.

Avec Jean-Baptiste Charcot, la France perd une des figures les plus originales de son époque, un homme de cœur, un homme de science de haute valeur, ainsi qu'un grand marin et un grand missionnaire.

Jean-Baptiste Charcot un homme qui, durant toute sa vie, jusqu’à sa mort, est resté fidèle à son principe de jeunesse : « Faire œuvre utile ». Et le grand explorateur anglais Scott de décrire cet homme juste, infatigable, serviteur de la science par une épithète lapidaire et élogieuse : « Charcot, the polar gentleman ».

Son œuvre a compté dans le destin de la France ; elle a marqué son époque. En obligeant la France à renouer avec le continent antarctique découvert par Dumont d'Urville, il a établi un courant d'intérêt si fructueux qu'il devait être à l'origine de maintes vocations d'explorateurs : il avait montré l'intérêt géographique, scientifique, écologique, des régions polaires et y avait laissé l'un des plus beaux souvenirs humanitaires de son temps.

Au Groenland, en Islande, en Atlantique Nord et en France, nombreux sont les témoignages d'affection et hommages rendus à Jean-Baptiste Charcot et aux marins du Pourquoi-pas ?.

 

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